Cette foire ressemble à un kaléidoscope qui change de couleur à chaque édition. Cette année, grâce à l’invitation de la Norvège, nous avons obtenu un autre type de visibilité, notamment à travers la couverture des tabloïdes, très intéressés par la venue de la princesse héritière Mette-Marit. Le nombre de cessions du norvégien à l’allemand a par ailleurs augmenté.
Nous sommes aussi très satisfaits de la fréquentation dans le nouvel espace dédié au livre audio. D’après mon équipe, 10% des personnes qui sont passées le visiter étaient allemandes tandis que 90% provenaient d’autres pays, c’est un succès.
La présence de la vice-présidente de Netflix, Kelly Luegenbiehl, s’est également soldée par trois adaptations en séries. Le streaming a dominé cette édition, qu’il s’agisse d'adaptations à l'écran comme des téléchargements de livres audio.
Y a-t-il eu des évènements politiques inattendus pendant la foire ?
Les éditeurs catalans ont décidé d’annuler jeudi soir leur cocktail en signe de protestation contre la décision de justice annoncée cette semaine en Espagne. Mais il n’y a pas eu de mauvaise ambiance avec les éditeurs espagnols, l’entente commune est bonne. Par ailleurs, des manifestants kurdes ont marché depuis la gare jusqu’à la foire, tous les soirs à 17h, mais ils n’ont jamais créé de perturbations.
Quels sont les prochains travaux qui vont affecter la foire?
Les éditeurs internationaux du pavillon 5, dont la France, seront au pavillon 4 l’an prochain, au même niveau. Les pays voisins resteront les mêmes.
Les éditeurs jeunesse ont eu l’impression de voir moins de partenaires chinois. Le gouvernement chinois, d'après vous, met-il des barrages aux importations de livres en ce moment ?
Il s’agit d’une rumeur qui a surgi en août. Il n’y a pas de baisse des importations en Chine, nous avons cherché à vérifier ceci auprès de notre bureau à Pékin qui nous a assuré le contraire.