• Au charbon avec André Gorz par Sylvain Monnier (Editions de l’escargot), à paraître le 9 février

Il y a cinquante ans, le co-fondateur du Nouvel Observateur (L’Obs aujourd’hui) donnait naissance à l’écologie politique. Le courant de pensée, dont se sont emparées nos générations écologiquement engagées, remet en question notre rapport au travail productiviste. Mais au-delà de la libération des travailleurs, André Gorz était convaincu que la condition sine qua none à la survie de la planète est d’abord celle de l’humanité. Une biographie amoureuse d’un penseur de l’écologie et de la sociologie à son maître d’idées disparu.

• L'idéologie sociale de la bagnole, par André Gorz, texte publié en 1973 dans la revue Le Sauvage (réédition éditions Dixit Net), paru le 17 janvier 2023 

« Donnez-nous plus de bagnoles pour fuir les ravages que causent les bagnoles ». A mi-chemin entre le pamphlet et la réflexion critique, André Gorz s’insurge, dans les colonnes du Sauvage, mensuel d’écologie politique fondé par Alain Hervé, contre la voiture qu’il tient pour responsable de la déshumanisation et de la dégradation des villes.

• André Gorz : fonder l’écologie politique par Robert Chenavier (Michalon), paru le 29 septembre 2020

Dans les années 1960, André Gorz rencontre l’existentialisme de Sartre et glisse progressivement vers les théories marxistes. D’une philosophie de la libération à l’autre, l’engagement écologique du journaliste se tisse au fil de ses réflexions sur le système social, ici retracé par Robert Chenavier.

• Penser l’avenir : entretien avec François Noudelmann par André Gorz (La Découverte), paru le 16 mai 2019

Réalisée en 2005, la série d’entretiens réalisés par François Noudelmann explore le parcours audacieux d’André Gorz, quelques années avant sa disparition. Marxisme, existentialisme, anticapitaliste ont habité le journaliste et théoricien, obsédé par les questions d’aliénation et d’émancipation qui altèrent l’individu. Le tout au prisme de l’urgence écologique, évoquée précocement pour l’époque.

• Eloge du suffisant par André Gorz (PUF), paru le 3 avril 2019

En théoricien de l’écologie politique, André Gorz ne pouvait que défendre la décroissance. Outil souvent dénigré et assimilé à une « économie à la bougie », la décroissance se fait synonyme d’outil démocratique d’arbitrage sous la plume de Gorz, entre efforts consentis et besoins reconnus.

• Lettre à D : histoire d’un amour par André Gorz (Gallimard), réédition parue le 8 mars 2018

Journaliste et essayiste en public, amoureux éperdu dans l’intime. Âgé de 83 ans, l’auteur signe, en 2006, une lettre d’adieu à sa femme, Dorine, un an avant que les deux époux ne se donnent la mort ensemble.

• Le traître, suivi du Vieillissement par André Gorz (Gallimard), réédition parue le 25 septembre 2005

Selon le journaliste et philosophe, les individus se compromettent dès lors que leurs actes, par l’entremise d’influences extérieures, dépassent l’intention qui les guidaient au départ. Le Traître est une autobiographie philosophique qui évoque le sentiment d’inappartenance nationale de l’auteur. 

• Bâtir la civilisation du temps libéré par André Gorz (Les liens qui libèrent), paru le 13 septembre 2013

Les trois textes fondamentaux d’André Gorz sont réunis dans cet ouvrage qui pose la question d’une nouvelle civilisation, débarrassée de l’asservissement au travail et concentrée sur de nouveaux modes de vie, libérés d’un cercle chronophage. Proposant, in fine, l’annulation de l’économie comme boussole de l’action politique.