A partir du 3 septembre. Théâtre Rive Gauche.
Le joueur d’échecs, d’après le roman de Stefan Zweig. Dans son propre théâtre, Eric-Emmanuel Schmitt a adapté lui-même ce classique, mis en scène par Steve Suissa et interprété par Francis Huster.
9 septembre-3 janvier 2015. Théâtre de l’Atelier.
Hotel Europe, monologue en cinq actes de Bernard-Henri Levy (Grasset, 3 septembre). Jacques Weber interprète un homme enfermé dans sa chambre d’hôtel à Sarajevo, qui doit préparer un discours solennel à l’occasion du centenaire de la Première guerre mondiale.
A partir du 16 septembre. Théâtre de l’œuvre.
Dispersion, d’Harold Pinter (Ashes to ashes, inédit en France). Gérard Desarthe met en scène et joue, aux côtés de Carole Bouquet, ce texte où un mari tente de trouver des réponses au comportement de son épouse qui, entre fantasme, traumatisme et présent bien réel, est hantée par l’Histoire.
17 septembre-19 octobre. Théâtre du Rond-Point.
Hétéro, de Denis Lachaud (texte paru en 2003 chez Actes Sud-Papiers). Un conte onirique et drôle sur une société où les mâles sont là pour travailler et enfanter, une société sexiste où les femmes n’existent pas.
A partir du 27 septembre. Comédie des Champs-Elysées.
Si on recommençait, d’après le roman d’Eric-Emmanuel Schmitt (qui sort au Livre de Poche le 17 septembre). Steve Suissa met en scène Michel Sardou pour ce récit qui questionne les choix de l’existence.
King Kong Théorie, d’après le roman de Virginie Despentes (Grasset). Anne Azoulay, Valérie Dietrich et Barbara Schultz donnent corps au texte féministe de l’auteure, qui s’interroge sur la condition de la femme et la révolution sexuelle.
3 octobre-21 novembre. Théâtre de l’Odéon.
Les Nègres, de Jean Genet (disponible en poche chez Folio Théâtre). Robert Wilson s’attaque, ave son style si singulier, à cet exercice doublement formel – un procès et un rituel – où la confusion des indentités trouble les préjugés.
9 octobre-31 octobre. Théâtre du Rond-Point.
Comment vont les choses?, d’après Dernières nouvelles des choses : une expérience philosophique de Roger-Pol Droit (Odile Jacob). Le philosophe a adapté lui-même le texte qu’il interprétera sur scène. Chaque soir, à la fin du spectacle, se succéderont des invités comme Jacques Attali ou Christophe Ono-dit-Biot, pour évoquer leur rapport personnel aux objets.
Les Particules élémentaires, d’après le roman de Michel Houellebecq (Flammarion). La compagnie Si vous pouviez lécher mon cœur s’attaque à l’un des textes les plus emblématiques de la fin du XXème siècle. Le roman mélancolique et sarcastique retrouve une nouvelle jeunesse avec une troupe à peine trentenaire.
A partir du 16 octobre. Théâtre de la Bruyère.
Le Mariage de M. Weissmann, d’après le roman Interdit de Karine Tuil (Grasset). Salomé Lelouch met en scène un vieux survivant d’Auschwitz qui apprend qu’il n’est pas juif et qui s'interroge sur cette imposture incroyable.
21-24 octobre. Théâtre du Rond-Point.
14 de Jean Echenoz (Minuit). Lecture spectacle du texte de l’écrivain par Nicole Garcia, Pierre Rochefort, Guillaume Poix et Inès Grunenwald. Evocation de la Grande guerre avec une femme qui attend le retour de deux hommes partis sur le front.
23 octobre-31 décembre. Théâtre de Paris.
Splendour, d’après le roman de Géraldine Maillet (Grasset). Elsa Zylberstein incarne l’actrice Natalie Wood dans les derniers instants de sa vie, avant qu’elle ne se noie, alcoolisée, dans l’océan.
A partir du 4 novembre. Théâtre Hebertot.
La mère, de Florian Zeller (texte disponible à L’Avant-scène théâtre). Reprise par Catherine Hiegel de l’un de ses plus grands rôles (elle avait reçu un Molière). Mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo, la comédienne est désormais entourée d’Eric Caravaca et d’Olivia Bonamy.
5 novembre-6 décembre. Théâtre du Rond-Point.
Comment vous racontez la partie, de Yasmina Reza (disponible en poche chez Folio le 18 septembre). Zabou Breitman incarne l’écrivain Nathalie Oppenheim, qui doit faire une lecture de son dernier roman dans une ville de province où son passé ressurgit.