Dédicaces

Katherine Pancol, Stéphane De Groodt et Jean d'Ormesson remportent tous les suffrages

Edouard Louis lors du salon du livre 2014. - Photo © Olivier Dion

Katherine Pancol, Stéphane De Groodt et Jean d'Ormesson remportent tous les suffrages

Dimanche 23 mars, le Salon du livre de Paris a accueilli les poids lourds de l’édition, venus signer leurs ouvrages. Les chroniqueurs de télé ont comme toujours dopé les ventes.

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Par Manon Quinti
Créé le 24.03.2014 à 00h36

"Il est arrivé ?" lance une dame, fébrile. Jean d’Ormesson n’est pas encore là, mais il est attendu de pied ferme par une foule compacte au stand Robert Laffont. L’auteur enchaînera les dédicaces de son livre Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit pendant une heure trente, sans que la foule s’amenuise. Assis quelques mètres plus loin, une autre personnalité est accueillie comme une rock star : Nicolas Bedos. Le chroniqueur, auteur de Journal d’un mythomane, volumes 1 et 2, enchaîne les selfies avec les fans. Une dame lui place même sa petite fille dans les bras pour la prendre en photo avec lui. 
 
Une autre star de la télévision a attiré beaucoup de monde devant le stand de Plon. Il fallait user de patience pour rencontrer Stéphane De Groodt, célèbre pour sa chronique "Retour vers le futur" dans le "Supplément" sur Canal +, et venu signer son livre Voyages en absurdie. Dans l’immense file, des lecteurs de toutes les générations, toujours aussi nombreux une heure trente après le début de la séance de dédicace. Sur le stand, les libraires ont parlé d’un "effet vu à la télé" réussi, et ont avancé le chiffre de 130 livres vendus.
 
Leur téléphone à bout de bras, hissés sur la pointe des pieds, les lecteurs de Frédéric Mitterrand bataillaient pour se faire une place entre les caméras et les appareils photo. L'ancien ministre de la Culture, aujourd'hui chroniqueur sur France Inter, a dédicacé sur le stand de Robert Laffont son dernier ouvrage, La récréation.?

"200 ventes rien qu'aujourd'hui"

Le stand Gallimard n’est pas en reste avec la présence de Jean-Christophe Rufin. Dans la file qui s’étire sur une cinquantaine de mètres, peu de jeunes gens cependant, pour son dernier roman sur un épisode peu connu de la guerre de 14. "Le Collier rouge était déjà la meilleure vente du stand avant la signature. On est au-delà de 200 ventes rien qu’aujourd’hui", précisent les responsables du stand.

Chez Flammarion, la séance de dédicace de David Foenkinos pour La tête de l’emploi, un inédit directement publié sous la marque J'ai lu, a duré plus de trois heures. A 17 heures, le public, presque exclusivement féminin et de tous les âges, était toujours au rendez-vous. "La meilleure signature de la journée", précise-t-on sur le stand. Un peu plus loin, la présence de Katherine Pancol a, comme samedi, gonflé l’affluence chez Albin Michel. Beaucoup de femmes ont patienté pendant de longues minutes avant de pouvoir se faire dédicacer ses Muchachas.

Face à tous ces auteurs aguerris, le phénomène du week-end aura été Edouard Louis, attendu de pied ferme dimanche comme il l'avait été la veille, par la foule impressionnante des lecteurs de son premier roman En finir avec Eddy Bellegueule. Armés d'appareils photos, souvent émus, ils cherchaient à immortaliser leur rencontre avec le jeune écrivain.
 
Enfin, côté bande dessinée, où régnait une joyeuse affluence, Delcourt a notamment fait un carton ce dimanche, avec Boulet, venu signer ses Notes.

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