Dans un même élan, devant quelque 250 professionnels, les P-DG de Penguin Random House, Markus Dohle, de Macmillan, John Sargent, et de Simon & Schuster, Carolyn Reidy, ont constaté, à l'instar de cette dernière, que "le marché du livre américain reste solide". "Il est en meilleur état qu'on ne le dit", a appuyé Markus Dohle, qui s'est félicité de ce que l'activité soit "à 80% print et à 20% digitale alors que, il y a quelques années, tout le monde pariait sur le contraire pour 2018". "Le digital plonge, le livre audio en téléchargement fait une percée et le print remonte : il n'y a aucune raison d'être pessimiste", a-t-il ajouté.
"Protéger l'écosystème"
Pour John Sargent, selon lequel le développement de l'audio numérique est "très positif pour toucher de nouveaux publics", la résurgence, depuis plusieurs années, de la librairie indépendante, est "un autre signe positif". "La question est de savoir comment continuer de protéger notre écosystème, qui s'appuie sur la librairie comme sur la presse", a-t-il estimé.
Carolyn Reidy a défendu une conception de l'édition combinant "des petites équipes éditoriales, plus efficaces pour accompagner les auteurs" avec une puissance de feu permettant de "porter notre production le plus loin possible". Sur le plan international, "nous articulons contenus globaux et publications locales", a expliqué Markus Dohle.
Le P-DG de Penguin Random House a tenu à manifester sa "fierté" devant la diversité de la production, "au cœur du service que nous apportons à la société toute entière".