Le Wall Street Journal a révélé mardi 15 juillet que l'éditeur américain Simon & Schuster était en discussions avec Amazon, alors que le géant du commerce en ligne est toujours en conflit ouvert avec Hachette Book Group.
Lors d'une conférence Brainstorm Tech, à Aspen (station de ski du Colorado), Leslie Moonves, P-DG de CBS (propriétaire de Simon & Schuster), a confirmé que des négociations avec Amazon avaient débuté. Il a même précisé qu'il avait rencontré personnellement le patron d'Amazon, Jeff Bezos, à l'occasion d'une autre conférence. Moonves qualifie Amazon de "frenemy", contraction de "friend" (ami) et "enemy" (ennemi), à la fois client et concurrent.
Le Wall Street Journal n'a cependant pas pu obtenir d'informations précises sur la nature des négociations entre Amazon et Simon & Schuster. Reuters avance que les discussions tournent autour des livres numériques. Amazon vend trois livres numériques sur cinq achetés aux Etats-Unis, selon la société Codex.
"Amazon a un point de vue tranché sur ce qui doit être fait dans le métier de l'édition" explique Leslie Moonves. Pour le moment, les principaux bestsellers de Simon & Schuster ne sont pas touchés par des mesures de rétorsion d'Amazon. Le géant du commerce en ligne n'avait pas hésité à retirer l'option de pré-commande et retarder la livraisons de nombreux titres du groupe Hachette.
Depuis près de deux mois, le conflit avec le groupe Hachette est observé par tous. L'issue des négociations entre le cybermarchand et l'éditeur servira sans doute de baromètre à l'ensemble du secteur.
Mais une autre hypothèse autour des discussions circule. Selon les spéculations de The Digital Reader, Amazon pourrait tout simplement acquérir Simon & Schuster, objet de convoitises dans le secteur depuis 15 ans. Le "petit géant" ne réalise qu'un chiffre d'affaires de 583 millions d'euros, selon le classement des éditeurs mondiaux paru dans Livres Hebdo le 27 juin. Fondé en 1924, il est le plus petit des cinq principaux éditeurs généralistes aux Etats-Unis. Parmi son catalogue, on retrouve les livres de Stephen King ou le dernier ouvrage d'Hillary Clinton.
En attendant, il est vraisemblable que les autres grands groupes américains vont se confronter aux nouvelles exigences d'Amazon d'ici les prochains mois.
Lors d'une conférence Brainstorm Tech, à Aspen (station de ski du Colorado), Leslie Moonves, P-DG de CBS (propriétaire de Simon & Schuster), a confirmé que des négociations avec Amazon avaient débuté. Il a même précisé qu'il avait rencontré personnellement le patron d'Amazon, Jeff Bezos, à l'occasion d'une autre conférence. Moonves qualifie Amazon de "frenemy", contraction de "friend" (ami) et "enemy" (ennemi), à la fois client et concurrent.
Le Wall Street Journal n'a cependant pas pu obtenir d'informations précises sur la nature des négociations entre Amazon et Simon & Schuster. Reuters avance que les discussions tournent autour des livres numériques. Amazon vend trois livres numériques sur cinq achetés aux Etats-Unis, selon la société Codex.
"Amazon a un point de vue tranché sur ce qui doit être fait dans le métier de l'édition" explique Leslie Moonves. Pour le moment, les principaux bestsellers de Simon & Schuster ne sont pas touchés par des mesures de rétorsion d'Amazon. Le géant du commerce en ligne n'avait pas hésité à retirer l'option de pré-commande et retarder la livraisons de nombreux titres du groupe Hachette.
Depuis près de deux mois, le conflit avec le groupe Hachette est observé par tous. L'issue des négociations entre le cybermarchand et l'éditeur servira sans doute de baromètre à l'ensemble du secteur.
Mais une autre hypothèse autour des discussions circule. Selon les spéculations de The Digital Reader, Amazon pourrait tout simplement acquérir Simon & Schuster, objet de convoitises dans le secteur depuis 15 ans. Le "petit géant" ne réalise qu'un chiffre d'affaires de 583 millions d'euros, selon le classement des éditeurs mondiaux paru dans Livres Hebdo le 27 juin. Fondé en 1924, il est le plus petit des cinq principaux éditeurs généralistes aux Etats-Unis. Parmi son catalogue, on retrouve les livres de Stephen King ou le dernier ouvrage d'Hillary Clinton.
En attendant, il est vraisemblable que les autres grands groupes américains vont se confronter aux nouvelles exigences d'Amazon d'ici les prochains mois.
